dimanche 6 septembre 2009

Introduction à Bear Harbour

Très influencé par le GOON, le comics d'Eric Powell, et d'autres bouquins urbains, j'ai eu envie d'arrêter d'écrire des articles qui développaient des villes comme Laelith ou Cadwallon, pour m'installer chez moi, chez mes propres nibelunguens privés et domestiques, dans une cité baroque, entre heroic fantasy et films noirs, entre Hellywood et Disque monde. Les textes qu'elle m'inspire sont disparates mais j'espère que vous en tirerez quelque chose, quoi que ce soit. (Et puis ça m'aide à les ranger que de les poster) Quand j'aurai assez d'articles je ferai un joli pdf.
Surveillez les commentaires, j' y posterai les idées de scénarios qui me viendront avec l'article.

Dans chaque création divine, il y a des ratés et des anomalies, de ces endroits paumés et hors du temps qui semblent moins devoir leur existence à l’être divin qu’à son dealer. Nous connaissons tous des endroits comme ceux-là : Ank-Morpokh, le Pays des Merveilles d’Alice, ou la basse Picardie… Et bien nous dirons que Bear Harbour est de ceux là. Une cité insalubre, où n’importe quel monstre peut postuler pour une carte de travail, où certaines rues sont aux mains de zombis purulents et où des pixies suicidaires s’immolent dans le whisky tous les soirs au sommet des lampadaires.
Mais à Bear Harbour on peut aussi dénicher des maravillas, ces étranges artefacts qu’on ne trouve jamais ailleurs, boire un verre de larmes de Cerbère en compagnie d’un parent défunt, ou profiter des amours tarifés d’une rate garou aux huit mamelles.
Et puis essayez dans une autre ville médiévale fantastique de trouver un bon confit de chat à un prix décent passé les 23 heures…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire