mercredi 27 juin 2012

HAVEN : le Mur du Portefaix

Tss... Ma folle de femme m'a donné quelques précisions quant à Haven : la carte a été construite à partir de celle de Marienburg. D'où de nombreuses références à Warhammer...
Son projet était de coller davantage aux descriptions des livres mais elle n'en a jamais eu le temps. Un jour peut-être ? Mais là, pour parvenir à boucler tous nos projets, il nous faut carrément viser la réincarnation !
Encore un PDF à peine mis en forme : le Mur du Portefaix.

dimanche 24 juin 2012

HAVEN : quartier du Suiddock

Il y a quelques années, ma Moitié nous avait fait joué quelques temps à Haven, la ville dans laquelle se déroulent les aventures de Hawk and Fisher de Simon R. Green.
Nous avions pondu un début de PDF bien flashy  : voici le quartier du Suiddock.
(« En orange, c’est trop la classe ! », dit-elle...Certes mais c'est mal mis en page !)

vendredi 22 juin 2012

Fleurs de méninges : le site... ça avance !

Ça fait quelques temps que je poste mes messages en doublon sur ce blog et le site Fleurs de Méninges.
Je me pose de plus en plus la question de la survie du blog : il faut reconnaître que ma Moitié avait raison, le site est bien mieux organisé.
Cependant, il semblerait que cette adresse reste visitée (peut-être par habitude ? Ou peut-être que les habitués ont raté l'adresse du nouveau site ?). Et puis, on y suit mieux les nouvelles publications... Rooh ! que faire, que faire ?
Enfin bref, j'ai ajouté l'adresse du site dans l'onglet "Mes autres capharnaüms" et remonté l'onglet avant les archives.

mercredi 20 juin 2012

EXIL : le Balcon de Théodule


Ce glacier officie en plein air, sur un palier cul de sac,  sa machine et ses congélateurs font vibrer le grand escalier de fonte sous lequel ils s'entassent. Les clients s'assoient sur le balcon, autour de guéridons art déco, ornés de photophores de couleurs toutes différentes.  Une rampe tarabiscotée, en fer forgée, les sépare du vide. Un grand auvent de toile cirée les protège du crachin, tandis que dans le vent se balance une guirlande de lampions en forme de ballons taxis.  Derrière son comptoir, enfoui dans la laine de ses écharpes et de ses gilets, un vieil homme ridé remplit les coupes de glace pilée, avant de les arroser de divers sirops pour leur donner leur parfum : marmelade d'alba, crème de lait gris ou miel de prouettes...

dimanche 17 juin 2012

EXIL : Robur et Tartignole, restaurateurs insaisissables, et corsaires de la tartine rissolée


Décrire cet équipage improbable est une gageure, tant il y a à dire et à deviner. Si lors de vos errances, vous apercevez un attroupement autour d'un ballon taxi garé de manière illicite, au beau milieu d'une place ou au bord d'une passerelle, et si alors flotte jusqu'à vous une odeur de cuisine, approchez vous et vous découvrirez le cuisinier le plus étrange qu'il m'ait été possible d'apprécier.
Oh, ce n'est pas Robur, ce manchot jovial, qui ne fait rien d'autre de ces 5 doigts que piloter son ballon ou déboucher des bouteilles de Marineux qu'il engloutit en riant. Lui n'est là, semble-t-il, que pour amuser la clientèle et tempérer parfois le bouillonnement créatif de son associé, Tartignole. Pas de carte ou de menu ici, à peine tendez vous quelques pièces, que Tartignole vous attrape le poignet, renifle vos doigts, les narines frémissantes, puis après avoir plongé ses grands yeux noirs dans votre regard, il regagne d'un bond le plan de travail, et commence une danse frénétique au milieu des ingrédients, non sans pousser parfois des piaillements festifs d'excitation. Il hache, étale et fait rissoler, il saupoudre, épice et file sous le comptoir dénicher les saveurs qui d'après lui, se marie le mieux à vos goûts et à votre humeur du moment. Je l'ai même vu déchirer d'un coup d'incisive l'abdomen d'un glork, afin de recouvrir de miellat une garniture de purée d'alba aux épices des anciens et de grandes tranches de fromage gris.
Enfin il sautille en couinant, jusqu'à ce que Robur enfourne la tranche de pain dans le fourneau du moteur à vapeur, et qu'il vous la ressorte fumante, et délicieusement rissolée.
Hum, aurais-je omis de mentionner que Tartignole est un fureuil ?
Robur n'est pas peu fier de son compagnon kargalien, aussi n'hésite-t-il pas à clamer: « Satisfait ou remboursé !! » Et, croyez moi si vous le voulez, on se fait très rarement rembourser.
Cet animal cuisinier n'est pas au goût de SANITATION, mais Robur est rusé, et à peine sent-il l'ombre de la queue du quart d'un problème, qu'il décolle et disparaît au milieu des poutrelles et des tuyères.

mercredi 13 juin 2012

EXIL : le Cirque Ascensionnel Kavol


Le Cirque Ascensionnel est un colossal assemblage de plateformes, reliées à des grappes de ballons. Il navigue autour d'Exil toute l'année, sauf quand le temps est trop venté...
S'arrimant ça et là, le cirque offre un spectacle assez exceptionnel, avec sa ménagerie, ses automates et ses danseuses du ventre.
L'aboyeur vante les mérites du voltigeur mécanique, du prince derviche de Forge, du magicien Rotomagor, des deux écuyers, père et fille, dansant un menuet endiablé sur le dos de leurs montures au galop, des équilibristes sur leur fil, du clown paillasse très flexible, d’une fillette virtuose de 40 mois qui joue de l'accordéon, d’un numéro de pyrotechnie où un nohodahak reste impassible au milieu d'illuminations superbes tandis que son cornac, un garçonnet asiatique en costume exotique, le gave de friandises, lové dans le creux d'un de ses tentacules…

lundi 11 juin 2012

EXIL : la Popotière

Il s'agit d'un restaurant avec une petite renommée, installé sur un éperon au dessus de la baie, avec un chaudron pour enseigne. à tour de rôle, des grand-mères du prolétariat viennent faire leur spécialité. Chaque semaine, une sorte de concours-recrutement a lieu, et une nuée de cuisinières en intérim, montant des bas fonds, envahissent les escaliers, chargées de cabas.

mercredi 6 juin 2012

STAR MARX : les Gonklins

Les Glonkins sont une race de guerriers humanoïdes, plus grands et plus forts que les Humains. Une arête osseuse barre leur postérieur verticalement. Cette arête est la marque génétique de l'espèce, mais malheureusement cela abime les sièges... C'est pourquoi les Glonkins sont très mal vus dans les bars.
Le peuple gonklin éprouve un sain dégoût pour la technologie, le genre de dégoût qui vous fait arracher les spots lumineux d'une coursive de Kosmodock parce qu'ils vous font « mal aux yeux » ou détruire, à coups de masse cloutée, le bouton d'appel d'un ascenseur, parce qu'il « ne répond pas assez vite, ni assez poliment ». On en a même vu grimper comme des simples contre des piliers de béton plutôt que d'emprunter des escalators qui « pincent les pieds ». Évidemment, aucun gonklin ne s'abaisserait à piloter quelque engin que ce soit. Alors me direz-vous, comment se fait-il que ces énergumènes soient présents sur les routes spatiales? Je vous répondrai en un mot, un seul petit mot qui représente  un concept bien compris et même poussé dans ses ultimes retranchements par les féroces gonklins: le "STOP".
Quand des gonklins veulent voyager d'un point à un autre, armer un vaisseau pour aller en piller un autre, voire même lever une armada spatiale (ça s'est vu), ils utilisent tout bêtement la technique du stop. Le fait que les hordes de gonklins kidnappent un pauvre pilote esseulé d'un aéronef ou un équipage réduit plutôt que de lever le pouce au bord des routes spatiales n'est, pour eux, qu'une pittoresque anecdote. Ensuite, ils s'installent à bord, réduisent en miette tout l'équipement non nécessaire, ou se font des colliers de diodes, tandis qu'ils tabassent ou menacent l'équipage pour qu'ils les amènent à bon port.
Cette technique s'est révélée d'une redoutable efficacité lors de leur guerre contre les Bletles de Gaspachok 22, et ce n'est pas par hasard si certains routards de l'espace, quand ils s'aperçoivent que les sièges des kosmodocks sont tout troués et abîmés, préfèrent quitter la station à la hâte plutôt que de se faire enlever par ces barbares aux fesses barbelées. Hélas, il est parfois trop tard.
Ajoutons que si d'aventure le vaisseau tombe en panne, que ce soit à force de vérifier à coup de hache la faiblesse de la technologie ou de chasser la chèvre naine dans les entrailles du soyouz (et ben oui, les Glinkons embarquent avec leur bétail ! Ils ne vont pas se servir d'un frigo tout de même ! Et puis rien ne vaut les produits frais…), si, donc, les moteurs de la fusée lâchent, alors les gonklins montrent qu'ils savent maîtriser un deuxième concept : l'appel de détresse, si possible avec une voix douce, suave et féminine.

dimanche 3 juin 2012

EXIL : Le Théâtre des Petites Machines Erotiques


De la rencontre amoureuse entre un de nos PJ, ingénieur maudit, au talent certain d'ailleurs, mais à la fort mauvaise réputation, et d'une trafiquante d'amour lors du scénario "Les Trépassantes", la généreuse Mategloire, qui  se défend avec son cul comme dirait Romain Gary, est né LE THEATRE DES PETITES MACHINES EROTIQUES.
Les ligues de vertu s'enflamment, et les curieux se pressent aux portes car cet établissement a réussi  à conjuguer les vices du jeu et du sexe. Imaginez un croisement incertain entre un peepshow et un bandit manchot et vous aurez tout compris du licencieux établissement. Chaque velle glissée dans le monnayeur octroie au voyeur un minute de spectacle certes, mais fait aussi tourner un complexe système d'horlogerie qui  met en branle (c'est le mot) tout l'appareillage et coordonne la rotation des cabines autour des 3 scènes, provoquant dans sa course, plusieurs événements  comme la rencontre de plusieurs scènes où l'ouverture de la cabine vers une des danseuses et la possibilité donc, pour le gagnant, de participer au spectacle... Cet établissement a connu une renommé rapide et peut trouver une fin tumultueuse...

Je me creuse en général la tête pour faire vivre les idées de mes joueurs, et là je crois que ça mérite deux ou trois péripéties : il y a déjà eu la recherche des fonds, du local (un palier à quelques marches de l'allée des Abymes, non loin d'un arrêt de tramway dans le quartier des Passantes) et le début d'un lancement publicitaire, à base de verres, comme les verres de saké dans les restaurants asiatiques un peu louches, l'alcool limpide faisant office de lentille ou de loupe et permettant de voir les daguerréotypes au fond.
Pour l'instant, les "artistes" sont :
MATEGLOIRE : petite et dodue, au sourire désarmant, elle est le "coeur" de l'équipe.
SATINE ET EYMELINE : deux soeurs un peu bécasses, avec le feu au derrière mais un bon fond,
BERTHE : forgienne exotique, assez dure avec tout le monde…