lundi 28 novembre 2011

Star Marx- les Mnogies



Une race pour Star Marx, tout un immeuble de petites créatures vautrées devant leur écran de contrôle et qui décident ce que doit faire le grand robot qu'ils habitent en appuyant sur les chiffres de la télécommande....
"Vous voulez lui mettre un crochet du droit, tapez 1, pour un direct du gauche, tapez 2, pour lui dire que ses lacets sont défaits et lui coller un coup quand il se baisse, tapez 3, pour vous enfuir en courant, tapez 4..."

dimanche 27 novembre 2011

Star Marx--Luna Parski

"Orbite à la manque" C'est ce que grommellent les trois quarts des résidents de la lune de Parski, pour peu qu'on les interroge sur leur existence.
Orbite à la manque, ellipse à la noix qui les emmène voguer, eux et leur bicoque, loin du gros soleil de Scotchi 9, 200 jours par an. Deux cents jours à grelotter, à regarder mourir les vagues mortes de la Mer Plate contre les quais déserts, tandis que dans les brumes du demi-jour les grandes roues et les petits chevaux, figés, grincent d'ennui.. La rouille affleure, sur les manèges vides et les kiosques à tchébourek où les jours d'été, les forces industrieuses de Novye-Novye Madagan ou de Kraboulak viennent se remplir la panse, ivre du sentiment du devoir accompli, avant d'aller vomir sur les montagnes russes. L'été...
L'été, on ne pense pas, il faut faire son numéro, faire tourner la baraque, ne plus être qu'une attraction. Il est si facile de se perdre soi même, dans la foule bruyante et bigarrée. Pour les forains, ce sont les visiteurs qui sont un spectacle constant, comme ces familles de tentacules qui vont prendre des bains de pieds après s'être enivré de couleurs au Grand Kaléidoscope. Mais l'hiver...
L'hiver, il ne reste que la bouteille, les machines à réparer, les petits trafics et la mer, grise et clapotante, avec ses vagues si lentes que l'on croirait que ce sont les lourdes mouettes bicéphales qui agitent mollement les flots, comme des marionnettistes au bout de fils invisibles.
L'hiver il ne reste qu'à se faire du mal. Et se chamailler pour savoir qui aura les meilleures places l'an prochain. Boris Nikovik et ses pingouins géants deviennent extorqueurs de fond, les frères Nikodem dealent de la poudre à rêve, et les petites guerres entre clans de forains empoisonnent la vie des habitants. Et pourtant...
Pourtant certains soirs, quand la vodka lui met le feu aux méninges, et que Maximilian sent sous ses pieds léviter doucement les lattes de bois du Grand Promenoir Oriental, il se surprend à sourire des heures, emmitouflé dans sa parka, en regardant le jour s'éteindre sur les défenses du vieux Elephant Hotel, tandis que résonnent entre les baraques et les stands déserts, le rire de crécelle qu'il avait quand il était enfant.

mercredi 16 novembre 2011

Star Marx sur la Scénariothèque !

Ben il suffit de lire le titre.
Star Marx, un jeu de rôle de space-opera déjanté, et son premier supplément, le Parazitny n°1 sont sur l'incontournable site de la Scénariothèque.

Star Marx, ou pourquoi ne pas faire jouer nos joueurs dans un monde où les soviétiques auraient gagné la Guerre des étoiles et auraient conquis l'univers? Avec des compétences aussi tordues que "Marché Noir", "Corruption", etc., des points de vie décomptés sur une carte de rationnement, des armes choisies dans le catalogue Castorama de par la pénurie orchestrée par le pouvoir en place et des vaisseaux qui partent en pièces et qui réclament un bon coup de clé à molette pour voler droit…

Pour le Parazitnyi, nous avons avec la Moitié, écrit un webzine bourré de scénarios et de recettes de cuisine presque pas létales pour Star Marx. Au fil des pages vous pourrez vous échouer sur une planète aquatique, galérer d'une étoile à l'autre pour trouver de la bonne vodka, passer un mois dans une décharge pour déterrer un vaisseau, vous faire escroquer par un dauphin, ou vous noyer pendant la fête du kvass sur Baltika 27...

Le numéro 2 du Parazitnyi est en cours de rédaction, un spécial Noël, bourré de pères noël sadiques, d'extraterrestres voraces et de gros canards-jaguars géants !!

mardi 1 novembre 2011

Le jeu des Bouchées, délire à No-Dan-Kar

Petit scénario dimanche, en pompant outrageusement et expressément sur le deuxième tome de la bd Akameshi. Ambiance No-Dan-Kar avec Strike, Lilou <3, le Clou et Thiboin qui nous jouait un médecin escroc nommé Kézako. Alors que les joueurs s'abritent dans la maison de Jeu sur le Pont, et se vautrent dans le vice, les jetons et les geishas, il faut bien inventer quelque chose une fois que le mah-jong, le go, et les jeux d'ivrognes façon chifoumi ont fait leur temps . Voilà le terrible jeu des bouchées. Ce jeu se pratique avec une geisha sur les genoux. Les deux adversaires s'affrontent par damier interposé, à grands renforts de pions comestibles, de multiples bouchées mystères et de toutes les sortes, surmontées de petits drapeaux. Lorsqu'un joueur mange un pion dans le jeu, sa geisha mange la bouchée dans la vie. Malheureusement, ces délicatesses à la vapeur sont loin d'être toutes des délices. La surprise ou le dégout le plus profond attend souvent la donzelle. Au point que certaines pièces restent obstinément immangeables. Quand la bouchée ne peut être avalée, la case sur laquelle le pion a disparu se transforme en pion de pierre, qui participe à la défense de l'adversaire et à sa construction stratégique... Petite table aléatoire des bouchées... D'un point de vue règles, des jets opposés en savoir pour les deux adversaires qui déterminent combien de pions sont mangés et par qui. Pour les filles, des jets en psyché ou résistance, à la discrétion des joueurs, de la bouchée aléatoire et du nombre de verres de saké pour faire passer ça. Sur un échec l'adversaire gagne un +1 à sa stratégie pour le reste de la partie, cumulable...

Bilan de notre soirée, Lilou qui joue les stratèges et Strike qui avale les bouchées. Hélas quand on lui claironne qu'il tient le rôle de la fille et qu'on le cherche un peu trop...