« Les Cynwalls ont leurs
dragons, on a les nôtres. » Buzard de Clinche, ancien chevalier Strhröm.
Voltigeant sous le plafond
« étoilé », parsemé de champignons luminescents, les chauves-souris
de la patrouille sont un moyen très rapide de se rendre d’un point à un autre.
Aux Minimes, la milice n’attend pas, et l’on prend la sécurité à cœur.
Pourtant il est une journée par
semaine où la population doit veiller sur elle-même, tandis que l’obscurité
grignote les rues une à une, une journée où toutes les montures et tous les
miliciens sont en expédition. Ce jour-là, mettant à profit leur entraînement
digne de cosmonautes, les patrouilleurs montent jusqu’à la lune. Chargés de
nourriture et de chandelles de rechange, ils vont ravitailler l’Ermite, au fond
de son puits de ténèbres, au cœur de l’astre de papier. Personne n’a jamais vu
le visage du sélénite, il veille sur le satellite et sa flamme depuis plusieurs
années, cloîtré dans une tenue ignifugée. Il n’a pas rejoint le plancher des
vaches depuis 5 ans, quand le lampion avait brûlé et qu’il était descendu du
ciel, harnaché d’un gadget gobelin nommé parachute, et tout escorté de cendres
et d’escarbilles.
Qui est l’ermite, qui fuit il ? Et si les Ligueurs avaient besoin de le rencontrer ? Les voilà obligés de subir un entraînement digne des astronautes de « l’étoffe des héros » pour pouvoir monter jusqu’à la lune avec la patrouille aéroportée. Mélangeons les influences, Méliès et les Space Cow-boys, pour donner à ce voyage un nimbe à nul autre pareil.
RépondreSupprimerMais méfions nous, certains patrouilleurs sont peut être des espions en sous mains, chargés de s’assurer que l’ermite ne révèle jamais ce qu’il sait. Sabotage et accidents « spatiaux », voilà la trame d’un chapitre prometteur.
Mes joueurs ont déjà joué ce scénario. Il est presque écrit. Bientôt sa publication…