mercredi 6 juin 2012

STAR MARX : les Gonklins

Les Glonkins sont une race de guerriers humanoïdes, plus grands et plus forts que les Humains. Une arête osseuse barre leur postérieur verticalement. Cette arête est la marque génétique de l'espèce, mais malheureusement cela abime les sièges... C'est pourquoi les Glonkins sont très mal vus dans les bars.
Le peuple gonklin éprouve un sain dégoût pour la technologie, le genre de dégoût qui vous fait arracher les spots lumineux d'une coursive de Kosmodock parce qu'ils vous font « mal aux yeux » ou détruire, à coups de masse cloutée, le bouton d'appel d'un ascenseur, parce qu'il « ne répond pas assez vite, ni assez poliment ». On en a même vu grimper comme des simples contre des piliers de béton plutôt que d'emprunter des escalators qui « pincent les pieds ». Évidemment, aucun gonklin ne s'abaisserait à piloter quelque engin que ce soit. Alors me direz-vous, comment se fait-il que ces énergumènes soient présents sur les routes spatiales? Je vous répondrai en un mot, un seul petit mot qui représente  un concept bien compris et même poussé dans ses ultimes retranchements par les féroces gonklins: le "STOP".
Quand des gonklins veulent voyager d'un point à un autre, armer un vaisseau pour aller en piller un autre, voire même lever une armada spatiale (ça s'est vu), ils utilisent tout bêtement la technique du stop. Le fait que les hordes de gonklins kidnappent un pauvre pilote esseulé d'un aéronef ou un équipage réduit plutôt que de lever le pouce au bord des routes spatiales n'est, pour eux, qu'une pittoresque anecdote. Ensuite, ils s'installent à bord, réduisent en miette tout l'équipement non nécessaire, ou se font des colliers de diodes, tandis qu'ils tabassent ou menacent l'équipage pour qu'ils les amènent à bon port.
Cette technique s'est révélée d'une redoutable efficacité lors de leur guerre contre les Bletles de Gaspachok 22, et ce n'est pas par hasard si certains routards de l'espace, quand ils s'aperçoivent que les sièges des kosmodocks sont tout troués et abîmés, préfèrent quitter la station à la hâte plutôt que de se faire enlever par ces barbares aux fesses barbelées. Hélas, il est parfois trop tard.
Ajoutons que si d'aventure le vaisseau tombe en panne, que ce soit à force de vérifier à coup de hache la faiblesse de la technologie ou de chasser la chèvre naine dans les entrailles du soyouz (et ben oui, les Glinkons embarquent avec leur bétail ! Ils ne vont pas se servir d'un frigo tout de même ! Et puis rien ne vaut les produits frais…), si, donc, les moteurs de la fusée lâchent, alors les gonklins montrent qu'ils savent maîtriser un deuxième concept : l'appel de détresse, si possible avec une voix douce, suave et féminine.

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